Il a fait si chaud hier à Paris que j’étais sur le point de mettre les pinceaux de côté. Quand la température monte autant, le papier sèche très vite, trop vite, et cela limite pas mal mon travail.
Je m'y suis mise malgré tout, et de cette journée j’ai tirée une aquarelle sur la mort, mais une mort de feu, de soleil et de chaleur!
Et si la mort n’était pas aussi glacée et aussi sombre qu’on ne l’imagine? Oui, c'est plus un espoir qu'une possibilité réelle.
La mort sera toujours insupportable pour ceux qui restent. Mais imaginons un instant que ceux qui partent trouvent bel et bien cette paisible chaleur… espoir... ou conte de fée que les religions s'évertuent à proner!
Je crois que j'ai peint une jolie histoire, mais vraiment pas une vérité.
Avril 2007